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mardi, 29 juillet 2008

AU COEUR DE L'ETE

Menton la nuit.jpgAu coeur de l'été, la ville s'engourdit.

La place est déserte, quelques rares passants vont sous le soleil.

Enfin, le vent se lève après l'orage pesant.

Un concert est annoncé, déjà la musique s'élève quand le soir tombe.

Un peu de bonheur, dans la langueur de la saison, s'attarde avant la nuit.

lundi, 28 juillet 2008

DERNIERS JOURS DE VACANCES (Le journal de Juliette, lycéenne n° 36)

En dansant, Lionel marchait sur les pieds de Juliette et à chaque fois il disait : "Oh, excusez-moi.." Cela la faisait sourire.

Le lendemain soir, Raymond et Lionel passent à la salle des jeunes. Ne voyant personne, ils partent vers Carnac en voiture. Juliette manque de peu leur passage et se retrouve avec Evelyne, Didier et Patou. Ils sont tristes car les vacances prennent fin. Ils ne brancheront pas la chaine hifi. Didier a envie de pleurer. Et chacun rentre à la maison.

Le lendemain matin, Lionel croise Juliette, Didier et le fils de Jean Claude en voiture. A leur hauteur, il stoppe et dit bonjour. Il emmène sa famille à la ville voisine. Puis la voiture s'éloigne.

A 13 heures, Didier et Juliette passent devant Raymond qui sort de sa maison. Il leur demande ce qu'ils prévoient cet après-midi. Ils décident de se retrouver à la plage. Raymond s'exclame : "on va s'amuser... ".

Sur la plage, le vent s'est levé. Raymond, sa femme Odette, Lionel et sa soeur s'élancent dans la mer. Juliette prend ses jumelles pour les regarder nager. La famille d'Evelyne arrive ensuite en voiture, retardée par l'arrivée de cousins.

Après le bain, nos 3 familles se regroupent pour jouer à "la balle au prisonnier", puis "au béret".

Didier suit Juliette partout pendant les jeux. Il lui dit qu'elle est belle et lui demande si elle l'aime bien. Juliette est gênée car il n'a que 11 ans. Elle rit quand même car il est très gentil.

Pendant la pause goûter, Juliette prend une photo de cet instant où tout le monde est réuni pour la dernière fois. Car il n'y aura pas d'autres vacances ensemble. Puis 2 groupes se forment pour les jeux de boules. Lionel est dans le camp adverse. On ramasse quelques coquillages et on bavarde un peu avant de se quitter. Odette invite la famille de Juliette à passer chez eux au mois de novembre à Paris, le jour où le papa de Juliette s'y rendra afin d'acheter du matériel électronique pour son travail d'artisan.

Jeudi 30 juillet : Jean Claude et sa petite famille sont déjà sur la route du retour depuis 3 heures du matin. Didier prévient Juliette vers midi que Lionel et ses parents sont devant la maison avec la voiture chargée. Ils attendent avec impatience de dire au revoir. Raymond ouvre les bras en disant : "Ah ! on va avoir du plaisir à les embrasser. Je commence par la mère". Puis c'est au tour de Juliette : "Ah ! Juliete, hum, hum, tu as triché aux boules hier ...". Puis Lionel s'avance vers Juliette et l'embrasse 3 fois sur la joue, doucement, en lui disant simplement "au revoir", d'une manière si tendre qui lui fait quelque chose au coeur, quelque chose qu'elle ne saurait expliquer... La grande soeur de Juliette demande alors : "A l'année prochaine ?". Lionel répond : "oh non, je ne pourrai pas... ". Il va effectuer son service militaire, Juliette le sait mais son coeur se serre encore plus après cette évocation. Raymond frappe alors dans ses mains en criant : "En voiture !". Lionel court le premier s'asseoir devant sans se retourner, sans rien dire. Et la voiture démarre. Juliette sait déjà qu'elle aura du mal à avaler son repas dans quelques minutes...

Vendredi 31 juillet : la voiture est prête pour le grand retour de Juliette. La veille au soir, Evelyne et Didier ainsi que ses parents sont venus dire au revoir. Juliette a pris une photo d'eux sur l'escalier d'entrée de leur logement. Didier demande à Juliette de faire un petit billet et de le mettre sous sa porte le matin du départ. Ce qui fut fait. A 3 h 30 du matin, Juliette trouve sur le pare-brise de sa voiture une feuille pliée en 4, où elle lit : "Bons baisers et bon voyage. Didier, Evelyne, Maman, Papa ..."

 

dimanche, 27 juillet 2008

Un petit paradis

Mon petit jardin....  mon paradis... ma terrasse

010 terrasse.jpgpour un repas au bord de l'eau (diminuée)(929 x 696).jpgle soir près de la piscine (diminuée)(929 x 696).jpg

jeudi, 24 juillet 2008

DE NOUVEAU AMOUREUSE (Le journal de Juliette, lycéenne, n° 35)

Le 23 juillet, Juliette rencontre Lionel, fils de Raymond qui est ami avec le père d'Evelyne. Il est boulanger à Paris. Avec ses parents, sa soeur et la petite serveuse de la boulangerie, il est en vacances dans le village depuis le début du mois. Mais c'est aujourd'hui seulement que Juliette fait sa connaissance.

Nos 3 familles se rendent ce soir visiter la Chapelle du Plas Kaer, déjà connue d'Evelyne et de Juliette. Raymond est un grand farceur, il aime rire et fait de grands gestes en parlant. Il ressemble un peu au boulanger de Pagnol avec sa moustache et ses cheveux bruns. Son fils lui ressemble. Il est fort comme lui.

Trois jours plus tard, Juliette passe devant la maison de Lionel et le retrouve à la sortie de la messe puis le soir près du presbytère. La maman de Juliette qui passait par là avec ses filles s'arrête pour parler un peu à Raymond qui joue aux boules avec ses enfants.

Le 28 juillet, en revenant de la rivière du village après leur promenade, Juliette et sa mère retrouvent Raymond et la famille d'Evelyne. Ils font quelques parties de boules pendant que Lionel et Evelyne sautent à la corde.

Dans la salle des jeunes près du terrain se trouvent des disques et une chaine Hifi. Juliette branche la chaine et pose un disque sur la platine. Lionel arrive, attiré par la musique. Il invite les filles présentes à danser. Juliette danse 3 slows avec lui, puis un passo-dobble, une marche et sur une chanson de Claude François, il laisse la place aux "clodettes" car il avoue ne pas savoir danser comme elles. Juliette écrit le lendemain sur son petit carnet : "ce que j'ai vécu hier soir est merveilleux, j'ai cru rêver...".

mardi, 15 juillet 2008

SI J'ETAIS UN MORCEAU DE CHOCOLAT

Si j'étais un morceau de chocolat

Je me cacherai sous ton oreiller pour calmer tes faims

Je m'envelopperai dans le plus bel emballage pour te séduire

Si j'étais un morceau de chocolat

Pourrai-tu me désirer sans jamais me toucher ?

Me ferai-tu fondre sous ta flamme ?

Si j'étais un morceau de chocolat

Ressemblerai-je tellement aux autres que tu ne me regarderai jamais ?

choco.jpg

vendredi, 11 juillet 2008

RETROUVAILLES (Le journal de Juliette, lycéenne, n° 33)

Dès son 1er jour de vacances, Juliette rend visite à ses petites voisines, les 3 Maries, arrivées depuis 2 jours dans leur maison de location au coeur du village.

Elle retrouve également Annick, une camarade depuis 9 ans, qui habite toute l'année au rez de chaussée de la grande maison où Juliette loge chaque été. Il faut dire qu'Annick et Juliette ont le même âge. Mais c'est grâce à Annick que la grande soeur de Juliette s'est trouvé un fiancé, un garçon du village, qui joue dans le Bagad, non pas du bignou, mais de ce petit instrument qui fait danser tous les Bretons. Le mariage est prévu pour l'année prochaine.

Le lendemain, c'est au tour de Cathy de rendre visite à Juliette et ses soeurs. Cathy habite depuis toujours dans le village : son père tient la boucherie au coin de la rue. Mais elles se retrouvent chaque été avec le même bonheur.

Le dimanche 5 juillet, Jean Claude et sa petite famille arrivent vers 14 heures. Ils logent au rez de chausée, sous l'appartement de Juliette. Il fait enfin chaud et ils se rendent tous à la plage pour prendre leur premier bain malgré la longue route faite aujourd'hui.

Le lendemain, une nouvelle famille de vacanciers arrive. Elle loge à l'étage, à l'autre bout de la maison.

Juliette fait la connaissance d'Evelyne et de son petit frère, Didier. Evelyne habite PARIS et joue du piano. Elle s'est achetée une guitare 15 jours avant de partir. Juliette va chercher la sienne et lui montre quelques accords faciles.

Le jeudi suivant, Denise, professeur de sport au lycée de Juliette, arrive avec son mari vers 17 heures. Ils campent dans une prairie derrière chez Cathy. Juliette aime beaucoup sa professeur de sport car Juliette aime tout simplement cette discipline.

La voiture est réparée, toute cette joyeuse bande se retrouve à la plage car le beau temps est enfin arrivé. Les vacances sont bien parties....

 

mardi, 08 juillet 2008

LA VALISE (Le journal de Juliette, lycéenne n° 32)

Pour sa 1ère journée de vacances, Juliette fait le tour des problèmes qui l'empêchent de profiter pleinement de son séjour.

Il pleut et elle est enrhumée, la voiture est au garage pour une révision car les freins ont besoin d'être resserrés, les maillots de bain ainsi que les vêtements de rechange sont dans la valise que maman a envoyée par SNCF le vendredi précédant le départ.

Quatre jours s'écoulent sans que Juliette et sa famille aient des nouvelles de cette valise. Maman décide alors de se rendre à l'arrêt d'autobus. Elle demande au chauffeur de se renseigner à la Gare de la ville voisine. Le lendemain, ce sont de gentils locataires vacanciers qui se proposent de se rendre à la Gare afin d'obtenir des nouvelles. Mais rien ne bouge. Le jour suivant, Maman décide alors de se rendre elle-même à la Gare en voiture puisqu'elle est enfin réparée. Mais les employés ne savent rien. Ils demandent le Bulletin d'Envoi qui est malheureusement resté à la maison, à 750 kms de là. La tension est à son comble au bout de 11 jours d'attente.

Enfin, le lendemain vers 17h, après 14 jours de voyage, la valise arrive à destination. Elle est accueillie avec un grand soulagement. Juliette pourra quitter son chemisier blanc et sa jupe bleu marine portés pendant 12 jours et oublier la robe tablier de sa grande soeur qui lui a été d'un grand secours quand elle a dû faire la lessive de son unique tenue. Surtout, elle pourra aller se baigner !

lundi, 07 juillet 2008

VENT D'OUEST

Un vent d'ouest

Que je déteste

Un ciel menaçant

Qui fait le gros dos

Un soleil resplendissant

Parti trop tôt

Les journées passent

Je me tracasse

Comme rien ne dure

Le ciel deviendra pur

Demain le vent d'ouest

Que je déteste

Sans regrets faiblira

Puis disparaîtra.

 

jeudi, 03 juillet 2008

LES FENETRES ETAIENT FERMEES

Les fenêtres étaient fermées obstinément. Leur teint brouillé, leurs yeux vides et leurs rides témoignaient de nombreuses années passées dans cet endroit.

Calfeutrés dans leurs bureaux surchauffés, ils restaient indifférents à la chaleur ambiante. Le ventilateur tournait mais cet objet ridicule brassait un air devenu irrespirable.

Les yeux immobiles sur leurs écrans, ils exécutaient des tâches ingrates dans un silence religieux.

Dehors, un vent rafraîchissait les passants et dérangeait leur chevelure.

J'ai eu envie de leur crier : "ouvrez cette fenêtre !". Mais j'étais devenue comme eux, inerte, déjà vaincue, prisonnière de leurs habitudes....

mercredi, 02 juillet 2008

PEUR

Je n'ai pas d'autre ennemi à craindre que la peur.

(F. L. KNOWLES - La Peur)